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Disparition

14 décembre 2018

Reçu le 14.12

« Avoir le courage et la force de disparaître une deuxième fois. » 

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13 décembre 2018

Reçu le 13.12

«  Tout est pardonné.  »

12 décembre 2018

Reçu le 12.12

«  Rien.

Parfois, il ne se passe plus rien.
Les pensées se reposent, le corps puise ses forces là où il y en a.
Rien.
Rien du tout.
Ce n'est ni positif, ni négatif. Plus rien n'est cartésien désormais de toute façon.
Dans tous les cas, ce rien fait du bien. Qu'il reste le temps qu'il faudra.  »
11 décembre 2018

Reçu le 11.12

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10 décembre 2018

Reçu le 10.12

«  Lorsque j'étais petit, à l'âge de 7 ou 8 ans, j'avais sur ma table de chevet une radio qui faisait lecteur K7. J'en possédais quelques unes que je mettais parfois pour m'endormir.

L'une d'entre elles était une compilation des plus grandes musiques des films de far-west. Les grands espaces, le côté épique, les envolées,... j'avais le sentiment de m'endormir comme un héros, la tête pleine de rêves.
J'avais totalement oublié tout ça. C'était sorti de mon esprit. Jusqu'à ce que j'entende par hasard "l'homme à l'harmonica" au coin d'une rue. Quelques notes, et tout une partie de souvenirs enfouis qui tout à coup réapparaissent, plus précisément que jamais.
Je me suis, des années plus tard, endormi avec ces musiques dans la tête. Et je me suis souvenu que cette cassette audio, c'était mon père qui me l'avait offerte. Il m'en avait offert plusieurs d'ailleurs.
L'image de mon père a envahi tout l'espace. J'ai eu le sentiment irrationnel qu'il était mort. Ce qui m'a remis en mémoire que durant cette même période de l'enfance, je m'étais réveillé plusieurs fois au milieu de la nuit en étant persuadé d'entendre quelqu'un debout à côté de mon lit en train de respirer. Aujourd'hui encore je ne sais pas trop quel était la part de rêve et de réalité.
Je me calme. Non, mon père n'est pas mort. Une certaine image de lui, un pan de sa vie, est bien évidemment mort depuis bien longtemps, mais le deuil est fait. Il est sans doute l'un des seuls à ne pas s'être aperçu de ma disparition, puisqu'il y a bien longtemps que nous avons disparu l'un pour l'autre.
Alors je ne comprends pas pourquoi son image revient si brutalement à travers Sergio Leone. 
Et penser à la mort ne m'a pas aidé, puisque ma grand-mère, qui elle nous a bel et bien quitté, est venue dans mes rêves toute la nuit. Elle était simplement "revenue". "Désolé pour tout ça, en fait il me reste un peu de forces, vous occupez pas de moi je reste encore un peu".
Des vivants qui me semblent partis, et des morts qui me semblent être toujours là. Voilà où j'en suis.
Une nouvelle semaine débute et je fatigue. Je fatigue terriblement. Physiquement, surtout. 
Il faut trouver un nouvel endroit pour dormir à partir d'aujourd'hui et je n'ai pas la force de changer de ville. 
Je n'ai pas l'énergie nécessaire pour à nouveau danser et faire le singe, sous prétexte de proposition artistique, sur les ponts de la ville. Mais il faut bien que je gagne un peu d'argent.
Petit je m'endormais en héros. Aujourd'hui je me réveille désociabilisé, déshumanisé.
Je me laisse encore une chance ici. La ville me plaît trop.
Si c'est toujours aussi compliqué d'ici une semaine, je me résignerai à aller ailleurs. 
Il n'y a pas de problèmes. Que des solutions...  »

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9 décembre 2018

Reçu le 9.12 (2)

«  J'aimerais avoir quelqu'un qui puisse me serrer fort dans ses bras.  »

9 décembre 2018

Reçu le 9.12

« Chapitre 1 : Illusions
Chapitre 2 : Une famille formidable
Chapitre 3 : Les faux-semblants
Chapitre 4 : Christine Angot
Chapitre 5 : Les pâtes sans sel
Chapitre 6 : Le deuil, ou la fin d'une enfance
Chapitre 7 : Les tribulations d'un français en Chine
Chapitre 8 : La chasse aux lézards
Chapitre 9 : Une séparation
Chapitre 10 : Insouciance
Chapitre 11 : Les crêpes flambées
Chapitre 12 : Que c'est con un ado
Chapitre 13 : Premiers baisers
Chapitre 14 : Quand on boit trop de vin rosé, on vomit rosé
Chapitre 15 : Drama Queen, ou l'évolution des hormones seul tout habillé dans une douche assis avec l'eau qui coule et le sentiment d'être dans une scène centrale d'un film européen indépendant
Chapitre 16 : Lui
Chapitre 17 : Nous
Chapitre 18 : L'amour, ou comment savoir que où que l'on soit quelqu'un pense à soi
Chapitre 19 : Les gondoles à Venise
Chapitre 20 : Trahison
Chapitre 21 : Fin
Chapitre 22 : Vol au dessus d'un nid de coucou
Chapitre 23 : L'art
Chapitre 24 : Envolées lyriques
Chapitre 25 : Stupeur et tremblements
Chapitre 26 : La scandaleuse
Chapitre 27 : Les pôles séparés en deux
Chapitre 28 : La rédemption
Chapitre 29 : Le pardon
Chapitre 30 : Traverser l'hiver canadien
Chapitre 31 : La recherche des repères, ou la stabilité renversée
Chapitre 32 : Comprendre, croire et accepter
Chapitre 33 : Retour à l'essentiel, ou comment l'évidence se retrouve au coeur de sa peau.
Chapitre 34 : Respire
Chapitre 35 : La mama
Chapitre 36 : Recul nécessaire et sagesse installée

Chapitre 37, épilogue et fin du Tome : Disparition  »

8 décembre 2018

Reçu le 8.12

«  Elle a disparu depuis un grand nombre de mois maintenant.

Elle a un joli prénom, un certain âge et vient d'un pays européen.
Elle m'a raconté son histoire.
Je lui ai raconté la mienne.
Deux "disparus" qui apparaissent chacun dans la vie de l'autre.
Deux disparus qui ensemble, existent plus que jamais.
Le temps de quelques heures.
Le temps d'une longue discussion.
Le temps de quelques rires et de quelques larmes.
Un sentiment bizarre à la fin. Une odeur de mal à l'aise, de "qu'est-ce que je fais".
Elle est heureuse en tout cas. Elle va bien. »
7 décembre 2018

Reçu le 7.12 (2)

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7 décembre 2018

Reçu le 7.12

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